lundi 15 février 2010

« Pas à Vancouver pour regarder »


L’équipe de France de curling est enfin prête pour son entrée dans le tournoi Olympique. « Nous sommes au Canada depuis le 5 janvier dernier. Nous sommes partis nous entrainer à Vermont, car c’est le même « Ice man » qui va faire la glace pendant le tournoi au Centre Olympique de Vancouver. » Explique Richard Ducroz. Les Français vont débuter le tournoi Olympique contre la Chine le 16 février à 19h. « Nous les avons battus deux fois lors des deux derniers championnats du monde. » Ajoute-t-il?

Les licenciés du club de Chamonix sortent d’un bon championnat d’Europe en Écosse où ils ont pris la 5e place.
« On travaille ensemble depuis cinq ans. On se connaît bien. Nous n’avons pas besoin de parler, souvent un regard suffit… » dit Tony Angiboust. Le but est de performer ici à Vancouver. L’équipe a tout fait pour être prête. « Nous allons prendre match après match. Nous voulons juste jouer et reproduire notre jeu que nous réalisons à l’entraînement. » Depuis deux ans, l’équipe travaille énormément la préparation mentale avec leur entraineur André Ferland : « Nous travaillons l’assurance, la confiance ou encore la gestion de l’émotion. Cela a bien fonctionné aux championnats d’Europe… »
Deux membres de l’équipe ont déjà participé à l’aventure Olympique lors des JO de 2002. C’est un avantage pour nous. Nous avons appris énormément de choses. Nous avons beaucoup parlé tous ensemble pour éviter de refaire les mêmes erreurs. » Explique Jan Henri Ducroz. « Nous sommes très entrainés, peut-être plus entrainés que la majorité des équipes présentes à Vancouver. Techniquement nous sommes forts. Mais le facteur le plus important ici sera le mental. 80% d’un match se jouera sur le mental. Nous voulons seulement réaliser notre jeu comme lors des entrainements. Nous sommes prêts ! » Ajoute Thomas Dufour, capitaine de l’équipe.
L’équipe ne se met
pas de pression, quoi qui se passe lors du premier match « il restera 8 matchs ! Ce qui va faire la différence c’est le mental. Tous les matchs vont se jouer à un rien, à la dernière pierre. » Raconte Raphael Mathieu. « Nous pouvons accrocher huit victoires. Six victoires nous permettraient de rentrer en ½. Nous savons que nous pouvons le faire, nous sommes capables de battre les meilleurs du monde sur un match ! » Conclut-il.

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